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FanaFiction
18 mars 2021

Au-delà

Puisque je l'évoquais dans l'article précédent, autant introduire ici le sujet de l'au-delà pour en parler concrètement. Il peut paraître étonnant d'amener de l'ésotérisme véritable sur un blog traitant de la fiction, mais étant donné que cet espace ne s'ouvre qu'à moi-même et que j'ai de sacrées longueurs d'avance en matière de connaissances spirituelles et de visions extracorporelles, je ne peux séparer ma passion pour la fiction de ma vie dans son caractère le plus sincère, c'est-à-dire de mon éternité. Les mondes fictifs m'habitent pour toujours, c'est un fait que je ne peux nier, et un jour prochain, soir glorieux et fabuleux matin de mort, ils coexisteront plus fortement encore dans la clarté de mon entier. Ils demanderont reconnaissance, gratitude et développements. 

Bien sûr, il est hors de question de limiter le sujet de l'au-delà à celui de la fiction, néanmoins  derrière l'amour du réel et des personnes vient, dans l'ordre dynamique de ma personnalité, l'amour du fictif et des personnages ; aussi la fiction se doit-elle d'être largement considérée sous notre angle faussement ésotérique. Il s'agit ici de ne pas ignorer que la force de la fiction ne réside pas davantage en la création qu'en la consommation. J'aime profondément les livres, les films et séries télé et les jeux vidéo ; j'en veux pour ainsi dire pour mon éternité. 

La première question qui se pose concerne le contenu des fictions de l'au-delà : où prennent-elles place et que racontent-elles ? On pourrait imaginer que la terre originelle du défi étant celle de nos incarnations, la majorité des hautes fictions s'y déroulent, mais il est cependant difficile d'imaginer qu'elles ne situent pas, pour une grande part d'entre elles, leurs actions au Paradis. Qu'a-t-on à raconter ou à vivre au Paradis ? Les fictions y posant leurs personnages concentrent-elles essentiellement, comme je l'idéalisais dans un précédent article, le dialogue et le jeu les unissant ? Peut-on trouver de l'intérêt à des personnages tirant leurs sèves d'intrigues qu'ils savent fictives ? Autrement demandé, est-il possible de s'intéresser à des imaginaires d'enfants ? Il ne fait aucun doute que l'on peut aimer des aventuriers jouant leurs donjons et leurs boss, s'ils sont expressifs et se racontent en milles nuances de verbe et de couleurs. Le Paradis joueur est certainement le Paradis de tous les personnages, que ce soit dans le donjon et l'adversité ou dans la communication amusée amusante. En somme, j'ose imaginer avec plaisir et fantaisie que l'Univers est une carte sur laquelle nous bâtissons nos quêtes et nos intrigues, et qu'emplis d'engouement et d'inventivité, les personnages et les personnes s'y projettent comme en un fascinant MMORPG. 

Les drames existeront toujours dans la fiction, mais je suppose qu'ils dérouleront à jamais leurs tragédies dans les pays variables de l'avant-mort, jusqu'à ce que leurs personnages, ayant usé leurs origines, offrent à leurs tours leurs potentiels au Paradis infini et restaurateur.  

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